APAJ
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Avec le concours du MAD
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Avec le conconours de la Presse Régionale
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Association pour l'aide aux jeunes auteurs

Concours APAJ-Libération 2016 : les candidats n’ont pas chômé !

Camille Elaraki

Camille Elaraki

Le thème choisi au début de l’année -Regard sur le travail- a croisé l’actualité. Passionnant !

C’était lundi la date butoir pour rendre les travaux de la catégorie Textes de notre concours. Un peu moins de candidats que d’habitude (moins de cent) mais, à première vue, de belles surprises en perspective…

Depuis quelques années, le concours Libé Apaj réservé aux jeunes voyageurs affine ses thèmes. «Portraits d’ailleurs», «Portraits de villes», «Portraits de nuit», «Vivre aujourd’hui, entre intimité et fraternité» (en 2015)…

Cette année, nous avions choisi «Regards sur le travail». Dans les bureaux, les champs ou les usines. Épanouissement ou routine, choix ou contrainte. Couleurs des souks et des marchés. Travail en open space, petits métiers de la rue… Nous attendions votre regard sur le travail aujourd’hui à travers des portraits, témoignages, rencontres et reportages.

Et c’est réussi! Pas ou peu d’exotisme mais, l’actualité sociale déboulant dans notre concours, de superbes textes sur le travail des jeunes, la précarité, les cadences folles; Pôle emploi et les petits chefs; les jobs à la con ou les boulots passionnants…

Et partout, en filigrane, le paradoxe de nos sociétés où la valeur Travail est portée au pinacle mais refusée à des millions de personnes.

Comme les années précédentes, nous effectuerons un premier tri avant de choisir une quinzaine de textes finalistes qui seront examinés en juillet par notre grand jury présidé par Erik Orsenna.

On se quitte (momentanément) avec ce court extrait d’un texte intitulé «Les chaises musicales» qui donne bien le ton de cette nouvelle édition.

«Il y a un moment, les gens vont bien se rendre compte qu’on se fout de leur gueule. Que ce n’est pas en licenciant des gens pour baisser les prix afin que les chômeurs puissent s’acheter à bouffer qu’on s’en sortira. Le travail est devenu comme un grand jeu de chaises musicales. Plus le temps passe, plus les chaises disparaissent. Le problème c’est qu’au lieu de s’unir pour changer de jeu, on court chacun derrière les dernières chaises…»

Rappel du règlement et planning des semaines et mois à venir.