Émilie OMNÈS – Femme tissu
Je dors par terre depuis deux semaines dans cette galerie sans visages. À heures fixes, le train Damas-Istanbul siffle au large de l’îlot d’habitation et me lance son appel. Chaque matin, j’attends le photographe, chaque matin, il ne vient pas. Comme un chaton, j’explore mon univers. Sur un réchaud, je prépare le café oriental. Trois…