Clémence Lesacq – L’aube du voyage
SUR LA ROUTE La pièce tout entière était comme saturée d’électricité. Pas d’autre mot. D’un blanc sale, mal éclairée en cette soirée de janvier, elle peinait à contenir la fatigue de nos fins de journées, la faim, l’excitation. La pièce tout entière était comme saturée d’électricité. Pas d’autre mot. D’un blanc sale, mal éclairée en…